Témoignage :Le Père Minh
Le Père Minh est venu dans notre classe pour témoigner de son expérience de réfugié.
En effet, il a quitté sa famille à 17 ans à cause de la guerre au Vietnam. Il était parti, caché dans la cale d’un bateau de pêche avec un tout petit sac qu’il nous a montré. Dedans, il y avait un livre de prière, un chapelet et son journal intime.
Ensuite, il est monté sur un plus gros bateau mais là des hommes ont sorti leurs armes et lui ont demandé de l’argent .C’était des pirates. Les réfugiés ont donné tout ce qu’ils possédaient.
Puis, ils sont arrivés sur une île de Malaisie où la vie était très difficile et où ils étaient très nombreux. Un soir, un bateau de médecins sans frontières arriva d’Europe. Par cet intermédiaire, le Père Minh put rejoindre une association à Poitiers.
Enfin, il a appris le français puis est devenu prêtre quelques années plus tard.
Il n’a pas oublié son expérience et nous a dit sa tristesse de voir aujourd’hui des réfugiés arriver comme lui en France.
Killian et Sliman
Réflexions autour des réfugiés
En classe, suite au témoignage du Père Minh, nous avons réfléchi à propos de la situation des réfugiés en France.
Nous avons compris que les réfugiés étaient des personnes qui devaient quitter leurs pays à cause de la guerre ou de problèmes économiques.
On pense que ce n’est pas bien de faire la guerre et que le mieux serait de l’arrêter. Nous n’aimerions pas vivre cela.
Dans le dictionnaire, nous avons trouvé le synonyme de « se réfugier » : c’est « s’abriter ».On pense que les réfugiés devraient pouvoir s’abriter chez nous.
Les réfugiés peuvent mourir à cause de la guerre s’ils restent chez eux .Il faudrait ouvrir les frontières de l’Europe pour qu’ils puissent s’installer et qu’on puisse les aider en attendant que la guerre s’arrête.
Il faut que les guerres s’arrêtent !
Léonie et Halima